BIEN À SAVOIR À PROPOS DE LA MATIÈRE ORGANIQUE DU SOL
Dans le processus agricole et écologique en général, la matière organique du sol joue plusieurs rôles. La petite quantité de matière organique, composée à moitié de carbone organique, est très importante pour le fonctionnement du sol et de l'écosystème tout entier. C’est la plus importante des composantes du sol. Dans une perspective de gestion à long terme de la qualité des sols, il convient donc d’assurer le maintien d’un bon taux de matières organiques dans les sols cultivés.
LA MATIÈRE ORGANIQUE DU SOL, DE QUOI S’AGIT-IL ?
Ce terme fait référence à l’ensemble des constituants organiques morts ou vivants, d’origine végétale (sarments, feuilles, racines, herbe, résidus de récolte laissés au champ, exsudats) , animale (déjections, cadavres, verre de terre ) ou microbienne (cadavres, exsudats), transformés ou non, présents dans le sol. Elles sont essentiellement localisées dans l’horizon superficiel du sol (0-20 cm) et représentent en général 1 à 10 % de la masse des sols.
En effet, cette matière organique stable liée aux particules de sol, encore appelée humus est issue de la dégradation des éléments précités ; c'est le processus d’humification.
Ensuite, les organismes telluriques décomposent et transforment ces substance constitutives de la matière organique du sol. Ils en récupèrent l’énergie et les nutriments et rendent assimilables les éléments minéraux (surtout N mais aussi P et S) pour les plantes. C’est le processus de minéralisation. Celui-ci a lieu sous l’action de l’érosion, du défrichage, des micro-organismes, de l’oxydation naturelle et plus généralement des processus physico-chimiques
Résumé sur le rôle fondamentale des vers de terre
Les vers de terre constituent le maillon essentiel de la chaîne de dégradation de la matière organique, avec les bactéries et les champignons, les vers de terre ou lombrics se révèlent être de véritables agronomes. En se nourrissant principalement de matières organiques mortes plus ou moins évoluées, ils améliorent les caractéristiques physiques du sol et participent à la nutrition des cultures.
Plus de la moitié de la biomasse animale est constituée par les vers de terre. En terme de variété, on distingue les vers anéciques qui est de grande taille, vivant dans des galeries verticales et se nourrissant de matières organiques présentes à la surface du sol ; les vers endogés (enchytréides) beaucoup plus petits qui digèrent la matière organique incorporée dans l’horizon de surface du sol et enfin les vers épigés qui vivent à la surface du sol, surtout quand il y a des débris végétaux.
IMPORTANCE DE LA MATIÈRE ORGANIQUE DU SOL
Les microorganismes saprophytes (composés de bactéries, d'archées et de champignons) et de nombreux organismes de la faune du sol, dont les ingénieurs du sol, se nourrissent en métabolisant les composés organiques des litières et du sol. Ces organismes qui se nourrissent de débris animaux, végétaux ou fongiques (saprophages) servent alors de substrat pour divers organismes prédateurs et omnivores. Ainsi, la matière organique est donc substrat de base pour les décomposeurs (réseau trophique détritivore).
Elle est aussi un réservoir d'éléments nutritifs, libérés et rendus disponibles pour l'absorption par les plantes ou d'autres organismes du sol, lors de la minéralisation.
La teneur en matière organique du sol a une forte influence sur la capacité de ce sol à retenir et restituer les éléments nutritifs, en les protégeant de l’extraction des composés solubles à partir d'un produit pulvérisé (lixiviation). En effet, la matière organique retient à sa surface des cations et anions adsorbés.
Les matières organiques contribuent à la structuration du sol et ont une très forte capacité de rétention d'eau permettant donc d'augmenter la réserve utile du sol.
Non négligeable, la matière organique colore le sol qui devient plus sombre en sa présence. En effet, le sol absorbe alors davantage de rayonnement solaire et il s'échauffe plus. Son bilan énergétique est donc lié à sa teneur en matière organique, entre autres facteurs.
#Gestion_des_sols #Fertilisation_des_sols
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LA MATIÈRE ORGANIQUE DU SOL, DE QUOI S’AGIT-IL ?
Ce terme fait référence à l’ensemble des constituants organiques morts ou vivants, d’origine végétale (sarments, feuilles, racines, herbe, résidus de récolte laissés au champ, exsudats) , animale (déjections, cadavres, verre de terre ) ou microbienne (cadavres, exsudats), transformés ou non, présents dans le sol. Elles sont essentiellement localisées dans l’horizon superficiel du sol (0-20 cm) et représentent en général 1 à 10 % de la masse des sols.
En effet, cette matière organique stable liée aux particules de sol, encore appelée humus est issue de la dégradation des éléments précités ; c'est le processus d’humification.
Ensuite, les organismes telluriques décomposent et transforment ces substance constitutives de la matière organique du sol. Ils en récupèrent l’énergie et les nutriments et rendent assimilables les éléments minéraux (surtout N mais aussi P et S) pour les plantes. C’est le processus de minéralisation. Celui-ci a lieu sous l’action de l’érosion, du défrichage, des micro-organismes, de l’oxydation naturelle et plus généralement des processus physico-chimiques
Résumé sur le rôle fondamentale des vers de terre
Les vers de terre constituent le maillon essentiel de la chaîne de dégradation de la matière organique, avec les bactéries et les champignons, les vers de terre ou lombrics se révèlent être de véritables agronomes. En se nourrissant principalement de matières organiques mortes plus ou moins évoluées, ils améliorent les caractéristiques physiques du sol et participent à la nutrition des cultures.
Plus de la moitié de la biomasse animale est constituée par les vers de terre. En terme de variété, on distingue les vers anéciques qui est de grande taille, vivant dans des galeries verticales et se nourrissant de matières organiques présentes à la surface du sol ; les vers endogés (enchytréides) beaucoup plus petits qui digèrent la matière organique incorporée dans l’horizon de surface du sol et enfin les vers épigés qui vivent à la surface du sol, surtout quand il y a des débris végétaux.
IMPORTANCE DE LA MATIÈRE ORGANIQUE DU SOL
Les microorganismes saprophytes (composés de bactéries, d'archées et de champignons) et de nombreux organismes de la faune du sol, dont les ingénieurs du sol, se nourrissent en métabolisant les composés organiques des litières et du sol. Ces organismes qui se nourrissent de débris animaux, végétaux ou fongiques (saprophages) servent alors de substrat pour divers organismes prédateurs et omnivores. Ainsi, la matière organique est donc substrat de base pour les décomposeurs (réseau trophique détritivore).
Elle est aussi un réservoir d'éléments nutritifs, libérés et rendus disponibles pour l'absorption par les plantes ou d'autres organismes du sol, lors de la minéralisation.
La teneur en matière organique du sol a une forte influence sur la capacité de ce sol à retenir et restituer les éléments nutritifs, en les protégeant de l’extraction des composés solubles à partir d'un produit pulvérisé (lixiviation). En effet, la matière organique retient à sa surface des cations et anions adsorbés.
Les matières organiques contribuent à la structuration du sol et ont une très forte capacité de rétention d'eau permettant donc d'augmenter la réserve utile du sol.
Non négligeable, la matière organique colore le sol qui devient plus sombre en sa présence. En effet, le sol absorbe alors davantage de rayonnement solaire et il s'échauffe plus. Son bilan énergétique est donc lié à sa teneur en matière organique, entre autres facteurs.
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