Une concertation ouverte jeudi à Lomé à l’initiative du gouvernement et du programme des nations unies pour le développement (PNUD) permet de réfléchir sérieusement sur cette question de dégradation avancée des terres.
La partie nord du Togo est la plus touchée par ce phénomène. Les acteurs réfléchissent ainsi sur un processus de formulation du projet de gestion durable des terres et écosystèmes des zones semi- arides de cette partie du pays.
"Cette situation est tout saut une fatalité. Avec des actions concertées et adéquates, nous pouvons limiter ce fléau", déclare Amah Atutonu, directrice des ressources forestières au Togo.Le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) apporte son appui au Togo dans la recherche de solutions à travers le Pnud.
"Ce projet répond aux priorités nationales et vise à restaurer les terres dégradées et la biodiversité ; intégrer la gestion durable des terres et améliorer les moyens de subsistance agropastoraux dans les paysages des zones sèches des régions savanes et Kara," salue Mactar Fall, Représentant résident adjoint du PNUD au Togo.
Le ministre de l'environnement et des ressources forestières Katari Foli-Bazi a pour sa part, relevé que la question de la déforestation et l’usage d’engrais inadaptés doivent être aussi prise en compte.
"Nous avons des enjeux majeurs les 10 prochaines années. D'abord, mettre tout en œuvre pour restaurer ces terres dégradées, ensuite faire en sorte que par la forêt, les gaz à effet de serre soient réduits," a-t-il déclaré.
Durant les travaux, les participants partageront les informations utiles sur le projet, s’entendre sur la démarche et ensemble définir les stratégies pour arriver à soumettre des idées innovantes de restauration des terres.
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