Sur leur petite parcelle située à 8km de la ville de Dapaong (nord-Togo), Kangane Martine Larbli et ses deux camarades font la culture du concombre, juste pour sa courte durée de production.
"Après la récolte des oignons et tomates (fin mars), on se lance dans la culture du concombre. Son cycle de production de 45 jours, nous aide à mettre à profit le peu de temps nous séparant de la saison des pluies", témoigne Martine à agridigitale.net.
Mais cette saison, Martine et ses camarades ont du mal à trouver des preneurs pour leurs récoltes.
Une cuvette de concombre
"Restaurants et hôtels tournent au ralenti pour cause du Covid19, les clients qui viennent du Burkina-Faso et d’autres villes du pays (Lomé, Sokodé, Kara) n’ont pas répondu à l’appel", regrette –t-elle.
Seule alternative, brader la récolte pour sauver l’essentiel des pourritures. Un véritable coup dur pour ces femmes maraîchères de la préfecture de Tône.
"Au début de la crise, nous avons liquidé une première cueillette aux femmes revendeuses de légumes et aux restaurants. Actuellement, difficile de trouver des preneurs. Le prix de la cuvette qui se négociait entre 7500 et 10.000 a chuté entre 2000 et 2500F.CFA",
Le concombre fait partie des aliments les moins caloriques (10 calories pour 100 grammes). Très prisé en cuisine, il renferme des minéraux (calcium, potassium) et des vitamines B et C.
Ces femmes rurales du bas-fond de Koboato (nord-Togo) espèrent que la page du coronavirus sera bientôt fermée pour que prospèrent leurs activités. La survie de leur famille en dépend.
#Concombre