L’observation des parcelles pendant le cycle de production de maïs est un paramètre très important. En effet, cela permet à l’agriculteur d’être alerté le plus tôt sur de possibles attaques de maladies ou ravageurs ; ainsi, il prendra les mesures adéquates. Cependant, il est important d’avoir des outils pour mieux observer son champ de maïs. Il faut se poser trois questions importantes : Quand? où et comment observer son champ? TalkAG, une plateforme pour permettre aux maïsiculteurs d'échanger sur les techniques d’observations des champs.
Il faut observer son champs de maïs le plus tôt possible
Lors des premiers stades du maïs, il est nécessaire de faire des observations directes dans les parcelles. Ceci, dans le but de repérer très vite de possibles attaques de bio-agresseurs.
Aux stades plus avancés du maïs, le maïsiculteur prend de la hauteur pour mieux observer. Ici, il prend en compte la répartition des dégâts éventuels dans son champ : en large cercle, en foyers, sur toute la parcelle, par pieds isolés ou suivant des rangs.
Il faut observer le champ de maïs en prenant en compte plusieurs aspects
L’examen de sa parcelle ne se limite pas qu’aux plants ; mais aussi à l’environnement. En effet, les symptômes de maladies se confondent souvent avec des marques dues aux pulvérisations de produits phytosanitaires ou des carences alimentaires. Lorsque l’agriculteur est indécis, il marque les plants touchés, et fait une seconde observation une semaine après. En cas de symptômes sévères, il faut prélever un organe touché, le garder en culture, tout en essayant d’identifier la maladie. Pour dissiper tout doute, l’agriculteur doit faire appel à son conseiller du BSV maïs. Mais, la prise en compte de l’environnement des pieds de maïs et de la période d’observation sont importants. Car, cela permet de diminuer les risques, de confondre des symptômes de maladies avec de simples salissures. Une autre donnée à prendre en compte : L’historique des parcelles. Il arrive que certaines parcelles sont particulièrement sujettes à certaines maladies ou aux attaques de certains ravageurs.
Il faut choisir les bons outils d’observation de son champ de maïs
En fonction de l’observation à mener, le maïsiculteur de muni de divers outils : Une loupe de poche (type compte-fils, grossissement minimum 10) pour observer les insectes, mais aussi les auxiliaires. De quoi noter : bloc-notes, stylos, grilles de notations adaptées, … Un appareil capable de prendre des vues. Il faut penser également à toucher la plante afin de mieux réussir son diagnostic. Par exemple, la géomyza épaissit le collet de la plantule, le puceron vert rend les feuilles cassantes. Par contre, en cas de doutes sur un symptôme, l’agriculteur peut envoyer les photos à son conseiller soit à l’animateur du BSV pour identification.
Talkag, la plateforme du savoir agricole au service du maïsiculteur
Comment bien surveiller les champs de maïs pendant son cycle de développement? Une question à laquelle la plateforme agricole TalkAG répond à la demande de l’agriculteur. TalkAG, c’est le partage d’expériences et de savoir en matière d’agriculture. Ainsi, aux travers des échanges entre agriculteurs, ces derniers se conseillent et trouvent ensemble des solutions pour régler leurs différentes problématiques agricoles.
En définitive, il faut remarquer que le fait de savoir surveiller les parcelles d’une façon générale est la première des mesures pour empêcher une mauvaise production. Plus l’agriculteur a cette capacité de mieux surveiller son champ et de prendre des mesures qu’il faut, mieux sa récolte se porte. Il faut néanmoins savoir que tous les symptômes de maladies ne sont pas facilement repérables dans les champs. Donc, il est aussi recommandé de faire appel aux experts en cas de doute.
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