Dans une zone géographique déterminée, les contacts réguliers des animaux avec les agents pathogènes permettent l’installation et le maintien d’une immunité naturelle (appelée prémunition) efficace et sans signes cliniques.
Il n’est pas possible de supprimer complètement les tiques dans le milieu extérieur. En revanche, il est important de veiller à ce que les bovins puissent développer une bonne immunité de prémunition, et la conservent par la suite, pour éviter les conséquences néfastes des maladies transmises par les tiques. Cela nécessite une bonne connaissance des équilibres écologiques au sein de son exploitation, et une gestion intégrée de celle-ci tenant compte de l’environnement. Pour la bonne santé du troupeau, il sera fait en sorte que les jeunes s’immunisent dans les meilleures conditions, en pâturant notamment sur les prés à risques. Par la suite, un contact au minimum annuel du troupeau avec l’agent infectieux– notamment au printemps à la mise à l’herbe lorsque les tiques reprennent leur activité – permettra de maintenir une immunité efficace. L’équilibre est toutefois fragile, et il est indispensable de surveiller les modifications du biotope. La plupart du temps, la lutte contre les tiques par des traitements acaricides intempestifs et non raisonnés risque d’être contre-productive : le vétérinaire de l’exploitation reste le meilleur interlocuteur pour aider à protéger le troupeau.
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SOURCE:
www.gds-poitou-charentes.fr