Le marché de l’huile de palme a enchaîné baisse et hausse, en corrélation avec les prix du pétrole et du soja.



L’huile de palme est passé de de 2076 ringgits la tonne le 24 avril à 2082 ringgits ($484,75) jeudi 30 avril, après trois séances consécutives de hausse. Selon Bagani, directeur de recherche de Sunvin Group basé à Mumbai, sur le mois d’avril, les cours ont chuté de 13% et la reprise des prix devrait être de courte durée à moins que la production malaisienne d'huile de palme ne soit inférieure aux attentes du marché. Les exportations d'huile de palme de Malaisie ont augmenté entre 1% et 3,8% par rapport au mois précédent en avril, selon les différents inspecteurs. En particulier, les expéditions vers le Moyen-Orient et le sous-continent indien ont été les plus fortes en avril en raison de la demande saisonnière du Ramadan. En Malaisie, les exportations d'huile de palme ont chuté de 41,7% au cours du premier mois du confinement partiel pour contenir le coronavirus. Elles ont chuté à 636 847 tonnes au cours de la période du 18 mars au 14 avril contre 890 331 tonnes par rapport à l'année précédente, a déclaré le ministre Mohd Khairuddin Aman Razali dans un communiqué. Mohd Khairuddin a déclaré que le ministère avait identifié de nouveaux marchés pour renforcer les exportations, notamment le Myanmar, l'Égypte, Djibouti et l'Ouzbékistan. Côté entreprise, FGV Holdings, le plus grand producteur mondial d'huile de palme brute, prévoit une baisse significative de la production en 2020, car les restrictions imposées par les coronavirus ont interrompu le travail dans ses plantations et ses usines. En Inde, la demande mensuelle d'huiles comestibles a chuté de 30%, même si la consommation domestique d'huile de cuisson a bondi de 20 à 25%, selon l'Indian Vegetable Oil Producers Association (IVPA). Cela est principalement dû à une baisse de 30 à 35% de la consommation hors domicile. L'Inde satisfait habituellement près de 60% de ses besoins intérieurs de 25 millions de tonnes d'huiles comestibles par les importations. L’organisme des producteurs d’huile végétale a déclaré que la demande d’huile de palme dans le pays ayant chuté de 40% et que les raffineries disposent de stocks abondants, il n’est pas urgent que le gouvernement délivre des licences d’importation d’huile de palme raffinée.

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SOURCE: www.commodafrica.com