L'air réchauffé par le soleil, une nuée de criquets tourbillonnant s'élève du sommet des arbres de karité, des champs de pois et des hautes herbes, pour aller causer de nouveaux ravages. Il faut dire qu’aujourd’hui, l’invasion des criquets pèlerins a atteint un niveau critique.
Les criquets ont déjà frappé l'Éthiopie, la Somalie, l'Érythrée, la Tanzanie, l'Ouganda, Djibouti, le Kenya, le Soudan et le Soudan du Sud. Les gouvernements en Afrique de l'Est ont été pris au dépourvu; les ravages des essaims de criquets pèlerins ont atteint des proportions inquiétantes d’après le cabinet d’analyse de données agricoles Gro Intelligence. Selon les estimations du cabinet, plus de 25 millions d’hectares de terres cultivables sont affectés en Éthiopie, au Kenya et en Somalie. « Environ 18 millions d’hectares, soit environ 84 % des superficies arables en Éthiopie sont touchées par les criquets pèlerins tandis qu’au Kenya et en Somalie respectivement 33 % et 85 % des cultures sont menacées », détaille-t-il dans un rapport relayé par Bloomberg. Alors que la crise sanitaire liée au coronavirus ralentit les opérations de pulvérisation aérienne, les pluies bien réparties et les conditions idéales pour la reproduction fin mars ont contribué à augmenter la taille des populations acridiennes dans la région. D’après l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), il est urgent d’accroître les efforts dans la lutte contre les criquets pèlerins dans cette zone qui est déjà fragilisée par des chocs climatiques et des conflits.
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SOURCE:
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