Les bovins mâles issus du troupeau français peuvent avoir plusieurs destinées : soit orientés vers la production de veau de boucherie ; soit castrés pour une faible proportion d'entre eux pour faire des bœufs ; soit engraissés pour être abattus jeunes vers 18 mois pour produire du taurillon.
La production de taurillons donne une viande peu colorée. Elle est majoritairement destinée au marché export. Leur alimentation est assez standardisée. Les trois quarts des jeunes bovins produits en France, sont alimentés avec des aliments comportant du maïs-fourrage. Cet aliment très énergétique, riche en glucides mais pauvre en protéines, est complémenté avec d'une part, des matières azotées sous forme de céréales, et d'autre part, du tourteau d'oléagineux. Les variantes dans l'alimentation sont liées aux disponibilités régionales. Dans le Nord, région productrice de betteraves sucrières, les pulpes sèches ou surpressées remplacent le maïs-ensilage. Dans le Sud-Ouest, le maïs-ensilage peut être remplacé par du sorgho ensilé, de la luzerne et, dans d'autres régions, par des céréales aplaties. Dans certains cas, les jeunes bovins de races laitières peuvent également passer au pâturage entre les âges de 6 mois et un an ; rentrés à l'étable, ils reçoivent l'alimentation décrite précédemment jusqu'à l'abattage qui intervient à l'âge de 20-21 mois.
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