Cette cochenille a été introduite accidentellement en Afrique . En peu de temps elle envahi la majeure partie de l’Afrique de l’Ouest et du Centre et se propageait à l’est. Elle est rapidement devenu un ravageur important et les méthodes pour le contrôler sont devenus un sujet d’intérêt.
C'est une cochenille farineuse, peu ou pas mobile, grégaire, de multiplication très rapide et strictement inféodée au manioc, elle envahit les feuilles à leur face inférieure et les extrémités tendres et séveuses; les tiges attaquées se dessèchent et les nouvelles pousses émises par la plante sont à leur tour colonisées, elles se rabougrissent, noircissent et le manioc s'épuise rapidement dans cette course de vitesse. La cochenille du manioc peut détruire jusqu'à 54% des racines et 100% des feuilles dans les zones d'infestation. Lorsqu'il infeste le manioc, il détériore le contenu en minéraux et en éléments nutritifs des tissus. Si la plante devient stressée pendant la saison sèche, elle est encore plus susceptible d'être infestée. Il semble cependant que dans les années récentes une certaine adaptation ou un équilibre tende à s'établir soit par l'entrée en action de parasitoïdes locaux, soit par développement d'une tolérance. La cochenille du manioc a été supprimée avec succès à l’échelle du continent par l’introduction d’une guêpe parasite spécialisée, découverte à l’origine dans la région d’origine de la cochenille. Les pesticides ont été utilisés comme première réponse au problème de la cochenille du manioc. De nombreux types différents ont été utilisés et étudiés et ils semblaient efficaces, mais ils étaient coûteux. Le pesticide le plus efficace testé était le méthidathion; dans les essais, le manioc infesté a montré une récupération significative. Contrairement à l'utilisation d'insecticides, la lutte biologique contre les ravageurs constituait une solution autonome, rentable et respectueuse de l'environnement pour la suppression des cochenilles dans toute la ceinture africaine du manioc. Quoi qu'il en soit, ces deux voies sont étudiées par les stations de recherches: évaluation d'une gamme de sensibilité, introduction d'espèces entomophages permettent de contrôler la prolifération de la cochenille.
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SOURCE:
www.nzdl.org