Les plus fréquents et les plus dommageables appartiennent au genre Dysdercus (punaise rouge). Ces punaises sont faciles à reconnaître, les larves qui diffèrent peu des adultes sont de couleur rouge vif, les adultes brun rougeâtre mesurent 10 à 15 mm de long.



Les larves restent d'abord groupées puis se dispersent et commencent à piquer les jeunes fruits, les adultes piquent les capsules vertes et se nourrissent des graines. Elles provoquent la pourriture interne des capsules. D'autres punaises de la famille des Mirides comme Helopeltis punaise rouge ou jaune de 10 mm de longueur piquent les tiges et les feuilles et capsules; la salive toxique produit des déformations foliaires et des formations chancreuses sur tiges et capsules. Point non plus n'est besoin de grandes descriptions pour identifier les pucerons et aleurodes responsables des cotons collants. Aphis gossypii et Bemisia sont par ailleurs des vecteurs de maladies à virus. Enfin les acariens Tarsonemus et Tetranychus difficilement perceptibles à l'oeil nu provoquent des altérations des feuilles qui prennent une couleur vert foncé avec une glaçure de la face inférieure pour Tarsonemus et une couleur rougeâtre bronzé pour Tetranychus. Un thrips, Frankliniella sp., quant à lui, s'attaque aux jeunes plants et provoque des retards de croissance.

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SOURCE: www.nzdl.org