L'ingestion de chlorfenvinphos, que ce soit par accident ou par intention de suicide, peut être traitée comme avec d'autres intoxications aiguës par des organophosphates.
Ce traitement comprend une combinaison de trois approches. Tout d’abord, l'administration d'un anticholinergique tel que l'atropine, considéré comme un antidote. Ensuite, l’administration d'un réactivateur de la cholinestérase, de la famille des pyridinium oximes, généralement du pralidoxime. Enfin l’'administration d' anticonvulsivants, par exemple les benzodiazépines. L'efficacité du traitement à l'oxime est controversée. L'ingestion d'organophosphates sous forme de résidus dans les aliments atteint rarement les doses cliniquement pertinentes.