La situation diplomatique diplomatique entre la Malaisie et l’Inde, notamment au sujet du Cachemire et de la loi sur la citoyenneté, se poursuit et impacte fortement le marché de l’huile de palme.



Les cours de l’huile de palme ont enchaîné quatre séances consécutives de baisse. De 3136 ringgits la tonne vendredi dernier les cours sont tombés à 2886 ringgits ($710,66) la tonne hier à la clôture sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange. En hausse de 35% depuis octobre, aidés par la baisse de la production et la hausse de la demande de biodiesel chez les principaux producteurs -Indonésie et Malaisie- les prix de l’huile de palme ont baissé de près de 8% cette semaine. Au Nigeria, l’entreprise spécialisée dans la production et la transformation de palmier à huile et cotée sur le Nigerian Stock Exchange, Presco Plc Nigeria, contribuera à la relance du palmier à huile dans l'État d’Edo au Nigeria en reproduisant et distribuant du matériel végétal à haut rendement L’Inde a la semaine du 06 janvier, en mesure de rétorsion, restreint les importations d'huile de palme raffinée de Malaisie. Le Bangladesh s’est dit ouvert à l'augmentation des importations d'huile de palme en provenance de Malaisie si elle propose des tarifs compétitifs, selon une déclaration faite à Reuters du ministre de l'Agriculture Abdur Razzak. La Malaisie ne voit pas forcément d’un bon œil l’accord partiel signé mercredi dernier entre la Chine et les Etats-Unis. En effet, il pourrait limiter les gains en 2020, la Chine s’étant engagé à consommer plus de produits agricoles américains avec une hausse très probable de l’huile de soja.



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SOURCE: www.commodafrica.com